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- enokols -

2 février 2005

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19 janvier 2005

Apres le pont, l'avions !

Oh, le bel avions, qu'il est grand, et d'Europe en plus. La fabrication du nouvel airbus fait beaucoup parler, a vrai dire il squouate même les unes des JT, alors que sommes toutes, on est pas trop concerné. Il y a quelque semaine, c'était le beau et grand pont francais que les media celebraient, et sans tarir d'éloges, lui consacraient une part importante de leurs editions, illustrant nos televiseurs de cette "prouesse architecturale" comme s'il s'agissait d'une information capitale: on a construit un pont! aujourd'hui un avions! chouette alors. Et puis seulement ensuite, on traite l'actualité socio-politique.

Faut dire qu'elle commence a lasser. Comme souvent depuis plusieurs années, les employés de la poste et la SNCF se mettent en grève, eux même quelque peu désabusés, comme s'il s'agissait d'une protestation symbolique mais, on le sait d'avance, vaine. Il faut dire que si les services postaux se libéralisent, c'est qu'il semble que cela soit inévitable: il s'agit de l'Europe, de l'avenir qui se présente, de la libre concurrence... En tout cas, on peut dire que cela nous est présenté comme tel: inéluctable, nécessaire même; le service publique n'est plus d'actualité, il faut ouvrir les marchés. Bien sur cela va entraîner de lourdes conséquences sociale: licenciements, fermeture a la chaînes des bureaux de postes dans les régions trop paumé, celles que nos entrepreneurs désignent comme insuffisamment rentables, et donc négligeable. Mais la rengaine de nos très chers dirigeants économistes est bien connu: le salarié on s'en bas les couilles, nous cherchons simplement a satisfaire le client. Comme si finalement, il ne s'agissait pas des même personnes.

D'autre part, Ernest Antoine Selliere, patron des patron (nom inconnus pour 20% des Français), se lamente que le droit de grève soit accorder aux fonctionnaires, alors que selon lui le rôle du service public se résume a servir les activité des entreprises privés.

Enfin bon, le service public proteste contre son agonie programmé, si ce n'est entamé, mais il nous reste de beau avions... De même, le nombre de fonctionnaire est sans cesse amputé (moins de profs alors que cela fait des années que tous réclame moins d'élèves par classe...), le travail est sans cesse précarisé au nom de la flexibilité, et ainsi, le travailleur-consommateur, peu confiant en ses perspectives d'avenir, consomme de moins en moins, et est de moins en moins motivé au travail. Qu'importe nous disent en cœur le gouvernement et le MEDEF, la flexibilité est obligatoire a la santé de notre économie, le service public lui est dangereux!

Bon, bah vive les gros avions...
15 janvier 2005

jeunesse sans avenir

Il semble qu'étrangement, l'avenir soit du passé. Les jeunes sont aujourd'hui confrontés comme jamais a leurs perspectives d'avenirs, des le primaire leurs instituteurs cherchent a savoir a quel métier pense se consacrer leurs élèves, et cela continuera de classes en classes... L'avenir se résume a un programme a programmer le plus tôt possible, afin de s'orienter des le départ vers ce a quoi nous nous sommes destiné. Plus le temps de se chercher, de se trouver, l'enfant voit son adolescence arriver non pas comme le moment de sa vie qui se forgera d'espoir et d'utopie, qui s'appuiera sur la rébellion, la révolte, et finalement sur la prise de position dans un monde et une société incontestablement contestable, non, tout cela, c'était hier, c'était 68, c'était les années hippies, les années rock: aujourd'hui est l'ère des désillusions, l'époque ou l'alternative ne s'envisage plus sérieusement, même jeune. L'adolescence se drogue faute de mieux, comme si cela constituait un des derniers territoire de la contestation, un moyen d'accepter la vie comme elle vient, de s'en amuser plutôt que de l'affronter, se sucider doucement, plein d'allégresse.
Alors que leurs parents quittaient le foyer sans un sous en poche, confiant vis a vis du lendemain, se débrouillant, galérant, la jeunesse d'aujourd'hui a bien appris les rares notions économiques réellement vitales: la peur du chômage, du travail précaire et inintéressant... La jeunesse, qui plus sainement devrait s'atteler a penser le monde de leur regard neuf, naïf peut être, fixe désormais leur propre avenir comme unique horizon: l'individualisme leur a bien été inculqué.
Ceci est certainement très inquiétant, et entraîne assez sûrement une société encore un peu plus déprimé, ou les individus sont un peu plus seuls -car c'est là finalement l'aboutissement de l'individualisme: la solitude-. Une jeunesse sans passion, sans opinion, sans conflit et sans illusions... Une jeunesse qui apprend a être vieux bien trop tôt, qui a la limite s'engage mais pas trop quand même: il ne faudrait pas se mettre a rêver.

Nous pouvons peut être penser que cela aura un effet positif sur l'évolution de nos sociétés, que les projet qui seront appuyés seront d'envergure moindre, mais bien plus réalisable. Un tantinet écolo, quelque peu alter mondialiste pourquoi pas, mais bon, libéraux comme il le faut, désinformé et manipulé gentiment; passif sous les banderoles, engagé tièdement, de quoi dire que l'on était pas d'accord, que ce n'est pas de notre faute tous ce bordel. Absent aux urnes, gavé de saine informations, buvant du coca devant le 20h de TF1...
Une jeunesse mole, canalisé par les jeux télé la bouffe et les drogues avachissantes, voila l'apogée d'une société désengagé de son avenir. Car de toute façons, il tellement plus facile -rationnel dit on- de penser qu'il est déjà trop tard, que les puissants le sont déjà trop, et puis après tout, nous, nous avons a bouffé, donc...

14 janvier 2005

catacombe

REvolte des idées, ah cochonneries, puanteur et dejections! je meurs? non, mais non, j'ecris, jhe respire, oui! mais de l'air vicié, celui qui t'entour, quoi tu me tutoies, rhaa, folie! demence, haine ou colere: solitude, je l'ai deja dit crié voulu ? non, NION, pas voulu, craché, loin de moi, j'ecris, je tape je foudroie, quoi ? un clavier, bien sur.
L'evidence des cloporte; mais ca ne veut rien dire? Et pourquoi le voudrais je, dire ? a pres tout je risque l'internement: liberteR LIBERTER: EXPRESSIon,... demence, aha ahahahtu m'aura, ou bien est ce moi qui t'es aquiose et seduite, je te veux peut etre, vouloir ne rien vouloir dire, deprime et depression. TAPAGE, tapage, rock et pierre. Je ne roule plus plusplusplus, d'ailleur je n'ai rien a fumé, boire, apeine, non que dis je, je n'ai plus a boire. QUoi ? TU N4AVAIS QU4UN VERRE, arrete la maj au bon moment.

L'alcool est il plaie pour l'ame ou medicament, anesthesions, qui souhaiterais etre fou ? tous, de temps en temps ? TOut le temps ? alacolique !!! Quel foutoire mais qui s'y retrouvera.
Message masqué ? inconscience reveillé, , bulle ephemere, comme toutes d'ailleur, je m'en vais comptempler les temple et tant pis et t'en pile les vers gluant sur t'a face, oh liqueur qui me soulage, pourquoi me rend tu sopir en colere? rien rien rien rien rien rien rienr. Et la musique hurle!!! ah muxsique m'evaderas tu ?

BOire, encore, toujours, vivre j'amis plus, en finir , VIVE la DERISION!! le rire, la desinvolture, merde! courir courir fuir !!!

AH pauvrfe claivier, glapie piege a souris, je perd toujours de toute maniere. Né ton, nez t'on nait on perdant! t'es t'on teton t'hais ton t'es! voila, c'est cela, tu voudrais mourrir mais tu ne peut pas
Ah ecris ecrire automatisme
MORT L4AUTOCENSURE!: voila la porte ouverte, et les lame passe, les veine s'ouvre et le sanguin s'eclaire, COLERE !!!
MORT LA VIE ? la VOIX ? la voiE!  l'abei pleur les semence, et croule le derisoir, ah l'eloignement, ah les degres et le sang, gaité ivre... COler ivrogne: SOLITUDE, pourtant je ne suis pas seul, loin s'en faut, une FAUX il me FAut un FAUX; une faute. MErci famille merci amis, que dis je? soyez loué camarade. ALors les filles surement !? L'amour decadent, des cas dans lequels je me foure, rien, non foutre, main, rha colere, merde.

Rock musique heureusement heureux dis tu ? non pas vraiment mais disons que lorsque les element s'y mele il semble que la nature me sois ainsi si bien presenté que mon moi se noie dans la realité, d'ailleur heureusement qu'il fait nuit. LE jour nuis a mes passion colereique; desepoir plutot ? desepomme plus tard. connard. merde. dejection enflure; enflure de mon esprit voila l'hematome, voila le sol, les plat fond, ruine, colere et desespoir.

Mais que dire alors, si simplement je ne cherche qu' maudire, ne dire mot ? POURQUOI PAS? si je veux d'abord
ARRETE DE LIRE!!!!

Ne vois tu pas que tu viol, que je m'exibe, la folie, triste colere, melancolie, calme et douceur voila que mon ame se soulage; serais ce la musique ou ai je dit a mon ainsi ce qu'il me fallait craché, vomir, eructer ?

S'appaise en moi les maux et les mots, j'avais avaler de travers, il faut dire que la vie est amer, noyade, a la mer, sel yeux enivré poivre et piment ou etes vous: alcool peut etre. REVIENS je veux un verre.

"je dansais alors, plein d'allegresse, penchant tendrement ses hanche, elle virvoltait dans les airs, voila qu'elle s'envolait au dessus de moi, serait elle trop belle ?"

Santé! Ironie ? L'ivregne se sucide, mais c'est la jeunesse, sa fin, sa faim et sa colere. MErde

Voila que tout va trop vite, les herbe folle ont la folie de me fuit, si seulement j'avais quelque fumé roulé pour m'apaiser, me vendre. Quel foutoire me direz vous, en voila un esprit tourmentez.
Vous croyez vous mieux, plus elegant peut etre: la beauté des masques, deguisements, carapaces: il y a que meme dans un miroir vous ne voyez pas votre surface propre, simplement votre facade bien polie, netoyez et sculpter par vos soins, vous voila plus presentable, l'on ne risque point, en effet, de vous croire derangé: a vrai dire il n'y a pas mieux rangé que vous: categorisé, classé, a la mode peut etre, jonché de normalité mortifere; vous vous empester! seulement voila vous avez l'obligence naive de vous parfumer, de vous habiller: Moi J4AI AVALER DE TRAVERS. MOI IL ME FAUT CRACHER VOMIR QUITTE A EMPESTER, d'aillleur je vous est deja demander de cesser vos reniflements. Ah qu'elle belle l'hypocrisie qui aime a sentir ailleur que sur soi les puanteurs terrestre. Il me faurait un verrre s'il vous plait.

Un join, plutot, voila qui m'apaiseraiT. Taisez vos persiflage, qui etes vous pour croire comprendre:"oh mais, evidement c'est un skizo,  rha les drogué..." Vous puez, vous l'ai je deja dis ?

L'esprit se tourmente, tourne, ment, cache, ivre, detresse, solitude et parresse. MErde. VOIla le foutoire, il me faut des rein un ventre, des seins, un cou, des bras et un sourrire qui me regarderais. VOlupter, deux: nombre sacré. Je m'enfonce, m'enterre, je voudrais un verre et de la defonce, defonce, je me defoncer: j'en ai marre de la terre. Quitte. PARt, FUit. MErde.

Vulgarité prospere, terne et sombre, coulante et agacante, fuyer, vous allez tommber: vous pourriez vous faire mal. MErde et PuTAIN: cOnnerie.
AI je le droit, seulement, de me faire lire lorsque je delire? pourquoi penserais ton si l'on est un tant soit peu libre, nous pourrions nous envoler aussi, vivre, enfin sur les dune, parcourir les flot, arreter de nager de luter contre la noyade, voyager, arreter de penser, dumoins de divagué: pourtant ce sont les vague qui font le sel: quel carosse d'acier il me faudraitm: une caresse d'argile, quelque poterie a vrai dire. A dire faut une gifle, de quoi me reveiller, rha torpeur; peut etre me faudrait il pleurer, de quoi se soulager, et puis, tranquilement continuer a rouler la pierre vers le sommet. Bestialité demente, je defeque de corp et d'esprit, voila, noseabonde, ma puanteur terrestre. Une tombe, un tombeau, beau tomber, le fracas ne viens pas, il s'echappe, ou s'errode peut etre, suis je corrosif ?

Je suis mauve violet, de ces couleur mortuaires, quelque chose de fou, d'insencé, d'ailleur.

Je peut continuer mais jusque quand, qu'and est que je cesserais de torturer ce povre clavier, il n'a rien fait pourtant, il ne fait rien d'ailleur; ailleur, peut etre sont ce les clavier qui fracasse les cranes...

BOUquet de nerf.

Peut etre est ce cela.
FInis, POSTE
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14 janvier 2005

un monde d'artistes ...

Et si tout le monde était musicien, ou plus généralement artiste ? Peut on penser que cela influerait sur la société ?

 

Si tous, a certains moments de notre journée nous nous adonnions aux loisirs des arts, peut on penser que cela serait pour nous un bien ? L'artiste, aussi bien amateur que génial, bénéficie d'un moyen d'expression unique, qui lui permet sûrement de mieux vivre, de vivre plus heureux. Le monde de l'art nous entraîne a coup sur dans un état second, nous offre une autre vision du monde. Et si nous pouvions tous communiquer certain de nos sentiments par l'exercices d'une discipline artistique, notre vie ne serait elle pas transformé ?

Nous vivons aujourd'hui dans une société ou la plupart de nos actes sont envisagés en terme économique, en fonction de leurs rentabilités, comme si notre devise commune se résumait finalement à la rengaine "le temps c'est de l'argent". Pourtant, nous vivons dans une société déprimé, ou la plupart des gens, quelque soit leurs niveaux de vie, connaissent un mal être existentiel. La consommation de psychotropes, que ce soit des drogues légales tel l'alcool et le tabac, illégales comme le cannabis ou prescrites comme les antidépresseurs qui connaissent un succès croissant et par ailleurs alarmant, font de notre société un monde de "dopé", de drogués qui, ne trouvant plus dans leur existence des raisons suffisantes a leurs bonheur, cherche dans la chimie quelque substitut a la joie...

Or, l'art est non seulement un moyen d'extérioriser nos états d'âme, mais aussi de s'évader pendant quelque temps d'une réalité ou tout avance trop vite, ou au contraire ou rien ne semble avancer...

 

Néanmoins, alors que l'art pourrait être une discipline valorisé par l'école, ou tous apprendraient a se familiariser avec différentes disciplines afin de trouver celle qui leur convient le mieux, celui ci n'occupe qu'une place ridicule, voire contre productive, dans notre système d'éducation. Cela rend inaccessible le monde des arts a toute une catégorie défavorisée de la société, alors même que nombre d'enseignements programmé ont une utilité relativement nulle.

 

Mais bon, alors que le gouvernement s'efforce de diminuer le nombre de professeur discrètement, il est bien utopique de penser une société d'artistes, ou, pourtant, il serait peut plus agréable de vivre.

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14 janvier 2005

Separation des pouvoirs

L'un des principes fondamentaux de la république est certainement celui de séparation des pouvoirs. La révolution francaise de 1789 a ainsi énoncer ce principe pour les pouvoirs étatique: la justice devenait indépendante (ou presque), et les lois étaient élaborés d'un coté, exécutés d'un autre.
Aujourd'hui, le pouvoir économique, celui des PDG et de leurs entreprises, est devenu un pouvoir a part entière, et a l'ère du libéralisme, il est peut être le pouvoir le plus important. N'entendons nous pas a longueur de temps que tel politique doit être appliquer au nom du "marché", et qu'afin de rendre nos entreprises compétitives sur celui-ci, qu'il est nécessaire de déréglementer tous ce qui contraint d'une manière ou d'une autre nos très chères entreprises ? Ainsi, la limitation du temps de travail, le salaire minimum, les cotisations sociales, les conditions de licenciement... tout cela n'est pas bon pour notre économie, nous disent ils, il faut laisser aux patrons la liberté d'entreprendre ! Cette liberté patronale, si saine pour la croissance, inclus bien évidement le droit d'exploiter, et finalement aboutit a la suppression de tous les droits du salarié. Or ces idées, qui nous conseillent implicitement de réduire le droit du travail Francais a celui de la Chine, pays o combien compétitif et attirant pour les investisseurs, sont véhiculés aussi bien par les politiques que par les médias. Et pour cause, la libre concurrence engendre une concentration d'entreprise si intense que quelques uns possèdent un pouvoir démesuré. Et cette concentration du pouvoir, qui se situe au parfait opposé de l'idéal républicain de séparation de pouvoir, concerne aussi les médias. Pis, en plus de se regrouper, la presse est aux mains de l'industrie de l'armement ! Ainsi, si la presse pouvait être considéré comme un contre pouvoir important et nécessaire a la démocratie, elle est aujourd'hui enchaîné au pouvoir économique. En effet, sans parler de Dassault, qui, pas peu fier de posséder 80 titres de la presse Française, n'a pas honte de déclarer que toute "les vérités ne sont pas bonne a dire", que les médias ne "communique pas assez d'informations saines"... les médias sont globalement prisonnier de leurs revenus publicitaires, émanant directement des grandes entreprises.
La liberté d'entreprendre, a travers des concentrations de plus en plus aberrante, assassine discrètement la démocratie et la république, sans que personne s'en offusque -qui pourrait le faire ?-.

13 janvier 2005

Blogger... En voila un beau moyen de crier sa

Blogger... En voila un beau moyen de crier sa solitude, d'exiber ses états d'ame, d'hurler ses opinions et ses gouts que l'on tait, par manque d'occasion peut etre, dans la réalité hors web.
Peut être blog-t-on parce que l'on croit avoir quelque chose d'important à dire, une information, une idée que l'on estime assez pertinente pour devoir la diffuser a qui voudra bien nous lire. Peut etre qu'a force de lire nous prend l'envie de repondre, de participer a cette grande foire numerique et mediatique: oui mon avis est publié ! Mieux: on peut le contester, l'apprecier ou le decrier; en somme, l'on pourra me commenter et debattre de mes propos; si ce n'est pas exister ca !!
Car oui, le solitaire cherche un peu partout quelques preuves de son existence, par là de son utilité, de sa fonction en ce monde. Or comme dirait Pascal, l'homme est un roseau, oui, mais un roseau pensant! L'univers nous aneantira, notre nature même nous voue a l'inexistence, et cependant, aujourd'hui, je pense, y compris l'univers: oui, je suis une des conscience de l'univers, et quand bien même il aura ma peau, lui n'en saura rien.
Alors voila, condanné a disparaitre, il nous reste a laisser des trace: un temoignage de notre grandeur, de notre pensance: et me voila tapotant mes idées, legerement misérables, sur le grand Reseaux.
Bloggons. Et apres ? Les blogs vont ils s'eteindre ensuite, d'une agonie lente, ridicule, soulignant la virtualité de ce moyen d'existence, de partage ?

12 janvier 2005

ambiguité des relation a autrui

Toutes relations avec autrui porte en elle des incertitudes, de l'ignorance, des erreurs. La cause en est que nous élaborons une représentation des personnes avec qui l'on communique, afin, entre autre, de savoir comment se comporter vis à vis d'elles. Cependant, cette représentation ne peut être que falacieuse, rongée par les a priori, les préjugés, les limites de la relation et du vecu commun. On pourrait alors éstimer que la communication est le remède idéal a cette méconnaissance; neanmoins la communication n'est elle pas elle même porteuse de fortes ambiguités ?

En effet, chaque individu se forge une représentation du monde a partir de ce qu'il a vécu, de ce qu'il connait. La conception des choses est ainsi tres différentes d'une personne a l'autre, selon leurs experiences réspectives, les lecons qu'elles en ont tirés, les manieres de voir qui se sont construites... Ainsi, la symbolique des choses (objets, situations...) est variables selon les individus; de même la symbolique des mots (puisqu'ils se référent à des "choses") l'est. Cela veut dire que lorsque nous communiquons, nous abordons un sujet selon des représentation différentes et des termes possédant pour chacun de nous une signification sensiblement divergente de l'autre. Bien entendu, nous pouvons globalement nous comprendre, mais il réside une ambiguité importante dans nos relations, car nous ne pouvons être sur de ce que l'on sait de l'autre, nous ne pouvons être sur de "bien le comprendre".
L'ambiguité nait ou se renforce sur certain mots, qui pourraient etre porteurs d'un double sens, sur certaines intonations. En outre, depuis que l'on a connaissance de l'inconscient, notre incertitude portant sur l'autre resiste même a ce qu'il fait paraitre de lui en notre présence, a ce qu'il dit de lui même.
Cette prise en compte des phénomènes inconscients, qui interfèrent les conversations, donne une importance nouvelle a l'intonnation de la voix ainsi qu'aux mimiques et expressions de visages qui rytment le discours et l'attention. Les mimiques expriment en effet de maniere moins maitrisé ce que pense la personne avec qui l'on parle. De fait, nous scrutons, plus ou moins volontairement, ce qui pourrait echapper aux discours de celui qui nous parle, afin de verifier et de confronter ce qu'il nous dit a ce qu'il pense vraiment. Ce genre de communication laisse une place confortable a l'imaginaire des deux "communiquants". Car lorsque nous cherchons au delà du discours, la représentation que nous nous construisons alors de notre interlocuteur s'appuit non plus seulement sur la relation concrete que nous entretenons, mais aussi sur les impressions et interpretations que nous tirons de notre relation; or celles-ci sont subjectives et impliquent notre propre inconscient. Ainsi, ce que nous interpretons des comportements d'autrui sont probablement bien plus révélateur de nous même que descriptif de cet autrui (cela s'applique evidement moins a ceux qui ont étudiés la psychanalyse ou la psychologie humaine...).

Or, il nous est fréquement possible de constater que notre interlocuteur nous considère différent de celui que nous pensons être -donc de celui que nous voulons/tentons de paraitre-. L'ambiguité de la relation devient ici profonde. Nous ne savons pas comment nous percoit autrui, il ne sait pas comment nous le percevons. Nous ignorons la nature réel de ces desirs, de sa volonté, et lui ignore les notres. Nous ne pouvons savoir ce qu'attend exactement l'autre de nous, de même qu'il ne peut comprendre ce qu'on attend de lui... Ici encore, on pourrait croire que la communication est une solution adéquate. Pourtant, exprimons nous toujours nos désir avec sincérité ? partageons nous sans maquillage nos sentiments ? souhaitons nous réelement nous révéler à autrui ? Nous savons desormais que la communication peut brouiller les pistes, donner de fausses indications, où simplement érronés, travestis... L'évidence énoncé ici est que l'Homme est un menteur. Il l'est parfois par pudeur, parfois par interet, d'autres fois par timidité où tabou... Presque chaque être humain trouve des raisons pour dissimuler quelques parcelles de sa personnalité, de son être. De là, il n'est plus certain que le dialogue amoindrisse l'ambiguité des relations plutot qu'elle ne l'agrandisse.

Neanmoins, la communication reste notre seul espoir de connaitre ceux que nous aimons, et est veritablement enrichissante lorsqu'elle est sincere et en confiance. Il faudrait oter nos masques, ne plus vouloir paraitre, pour enfin être! Seulement voila, la peur du desamour, par manque d'amour propre souvent, nous amène a nous travestir en ce dont on pense qu'il est convenable d'apparaitre.

7 janvier 2005

Les hypermarchés, ses nouveaux esclaves et autres magouilles

"Marianne" s'en prend aux multiples et divers abus des hyper-marché en France dans son numéros 400. Résumé.

Les pratiques commerciales des hypermarchés couvent de nombreux scandales, aussi bien économiques qu'humains et environnementaux. Seulement voila, le secteur de la distribution fournit une part importante des revenus publicitaire de la presse : environs 229 millions d'euros pour l'année 2003; ajoutez a cela un boycottage des revues se permettant de critiquer et de dévoiler les magouilles qui les concernent (comme "Marianne" en 97) ou encore un acharnement judiciaire coûteux voire assassin (Intermarché a lancé 110 procédures devant 85 tribunaux contre le "Capital" dans le but le ruiner!), et on commence a comprendre pourquoi nous sommes si peu informer sur des scandale aussi énorme.

De quoi cherche a se protéger les hypermarchés ? quelles sont les informations qu'elles craignent tant ?
On pourrait commencer par la main mise de plus en plus dramatique de la grande distribution sur l'Industrie et l'agriculture. Les producteurs sont sans cesse obligés de baisser leurs prix sous la menace de déréferencement de leurs produits, qui les ruineraient presque a coup sur. Les marges arrières, le financement des prospectus et l'offre de marchandises de la part des producteurs font qu'au final sa marge sur le prix d'un produit est de 45%, celles du distributeur de 55% ! L'agressivité des méthodes de concurrences anéantis progressivement mais sûrement le commerce de proximité: entre 1966 et 1998, 84% des épicerie et commerce d'alimentation générale ont disparus, de même pour 71% des boucheries, 44% des boulangeries ...
La mort des petits commerces et le raquette des agriculteurs (40% des agriculteurs touche moins que le SMIC!) rendant nécessaire des subventions payé par les contribuables ont pour conséquences la destruction de milliers d'emplois, sans compter la précarisation voire l'esclavagisation des emplois que génère les hypermarchés, d'ailleurs beaucoup moins nombreux qu'ils cherchent a le faire croire.

La liberté d'entreprendre, la liberté des mouvements de capitaux et des produits -bientôt promu au rend des liberté fondamentale par la constitution européenne-, cela au service de la libre concurrence, aboutit finalement a la concentration, dans des mains de moins en moins nombreuses, d'un pouvoir économique si puissant qu'il est de connivence avec le pouvoir médiatique et donc politique, et peut ainsi librement exploiter, raquètter et ruiner en toute discrétion ...

7 janvier 2005

Constitution Européenne: "Dépersonnaliser le débat..."

Le débat sur la constitution Européenne donne une occasion unique aux politiques de s'exprimer sur le sujet fondamentale de l'avenir Européen. En effet, à l'heure d'une évolution radicale de la construction de celle-ci, a l'époque historique ou l'Union Européenne tente de fonder durablement, constitutionnellement pour ainsi dire, le socle qui définira solidement la voie vers laquelle souhaite elle se diriger, et par là influer d'une part sur les pays qui la constitue et d'autre part sur le monde, en cette heure historique donc, le débat agite toute la pensé médiatique et politique du vieux continent afin d'expliquer pourquoi il faut dire oui, et pourquoi il est irresponsable, dangereux, et anti-européen de dire non.
Une telle divergence et un tel clivage dans la position de nos politique, couplé a une représentation médiatique des opinion plus qu'équitable, donne a nos systèmes démocratiques l'auréole lumineuse d'un riche débat d'idées laissant a l'opinion publique les moyens sures de se positionner librement, de se faire citoyen et de participer finalement, via referendum, a la mise en place de cette fabuleuse constitution; celle de "l'Europe a économie sociale de marché" (?!).

Mais voila, puisque maintenant c'est sur, le PS a décidé -via référendum interne- de dire oui au referendum sur la constitution, certain petit malin se pose la question de savoir comment distinguer aux yeux des Français le "oui" de gauche et le "oui" de droite. Il est vrai que cela pose un léger problème, et voila même que Dsk, centre gauche ou plutôt (ce qui reviens au même) à droite-de-la-gauche s'inquiète de l'assimilation des personnalité politique a l'enjeux du vote référendaire. Il craint en effet que le "Oui" soit associé a notre président Chirac (du fait que se sera lui qui décidera si il y a referendum), et que par voie de conséquence un vote protestataire d'électeur de gauche ne se traduise par le choix du "non". C'est qu'il veut bien nous faire comprendre, ce cher Dsk, que l'on peut voter "oui" sans pour autant voter le "oui" de Jacques, mais celui du PS, radicalement différent du "oui" de droite puisque c'est celui de la gauche (CQFD ;)
Et il ne lance pas ça dans le vide, car il à son idée ce petit malin: y'a qu'a utilisé un article jamais utilisé de la constitution (francais cette fois), afin que ça soit le parlement qui propose le referendum -sous l'initiative du PS- et non le président. Ainsi le débat pourra être selon Dsk dépersonnalisé!

Sauf que voila, a y regarder de plus près, presque aucun Français, et sûrement autant d'Européens, n'ont lu les quelques 800 pages de la constitution qui nous est proposé comme projet d'avenir commun. D'ailleurs, je ne suis pas sur que beaucoup de journalistes, ceux qui nous expliquent a longueur de colonnes les multiples raisons de voter "oui", aient étudiés le texte avant de se positionner et d'emmener l'opinion publique derrière elle. Et a vrai dire, beaucoup de politiciens n'ont a mon avis pas eu une lecture approfondis du dit texte, voir ont délégués cette responsabilité a quelques-uns de leurs conseillés.

Or, sans une information complète, c'est a dire exposant les différents enjeux, les différentes analyses, les différentes opinions... le jeu démocratique se transforme en carnaval destiné a sacrer la seule opinion digne d'être diffusé, celle du sacro-saint "oui". Comment, dans ces conditions, les électeurs ne se positionneraient pas en fonction du point de vue de leur parti, et des personnalités importantes de celui-ci ? Sur quelle base, lorsque les médias -aux mains de patrons aux intérêts et aux visés strictement libérales- ne mettent en pages qu'un angle de vue, qu'une manière de voire, pourrait on décider objectivement de notre positionnement vis a vis de cette constitution dont on nous dit quasiment rien ?

Dans la situation actuelle, il me semble assez évident , n'en déplaise a Dsk, que la sphère politico-mediatique ne donne pas les moyens de "dépersonnaliser" le débat, mais au contraire qu'on nous invite a brouter nos pâturages habituels, à suivre nos bergers plutôt qu'a réfléchir, car visiblement il se sont déjà mis d'accord entre eux...

Et tant pis pour la démocratie, tant pis pour l'Europe...




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