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- enokols -
19 janvier 2005

Apres le pont, l'avions !

Oh, le bel avions, qu'il est grand, et d'Europe en plus. La fabrication du nouvel airbus fait beaucoup parler, a vrai dire il squouate même les unes des JT, alors que sommes toutes, on est pas trop concerné. Il y a quelque semaine, c'était le beau et grand pont francais que les media celebraient, et sans tarir d'éloges, lui consacraient une part importante de leurs editions, illustrant nos televiseurs de cette "prouesse architecturale" comme s'il s'agissait d'une information capitale: on a construit un pont! aujourd'hui un avions! chouette alors. Et puis seulement ensuite, on traite l'actualité socio-politique.

Faut dire qu'elle commence a lasser. Comme souvent depuis plusieurs années, les employés de la poste et la SNCF se mettent en grève, eux même quelque peu désabusés, comme s'il s'agissait d'une protestation symbolique mais, on le sait d'avance, vaine. Il faut dire que si les services postaux se libéralisent, c'est qu'il semble que cela soit inévitable: il s'agit de l'Europe, de l'avenir qui se présente, de la libre concurrence... En tout cas, on peut dire que cela nous est présenté comme tel: inéluctable, nécessaire même; le service publique n'est plus d'actualité, il faut ouvrir les marchés. Bien sur cela va entraîner de lourdes conséquences sociale: licenciements, fermeture a la chaînes des bureaux de postes dans les régions trop paumé, celles que nos entrepreneurs désignent comme insuffisamment rentables, et donc négligeable. Mais la rengaine de nos très chers dirigeants économistes est bien connu: le salarié on s'en bas les couilles, nous cherchons simplement a satisfaire le client. Comme si finalement, il ne s'agissait pas des même personnes.

D'autre part, Ernest Antoine Selliere, patron des patron (nom inconnus pour 20% des Français), se lamente que le droit de grève soit accorder aux fonctionnaires, alors que selon lui le rôle du service public se résume a servir les activité des entreprises privés.

Enfin bon, le service public proteste contre son agonie programmé, si ce n'est entamé, mais il nous reste de beau avions... De même, le nombre de fonctionnaire est sans cesse amputé (moins de profs alors que cela fait des années que tous réclame moins d'élèves par classe...), le travail est sans cesse précarisé au nom de la flexibilité, et ainsi, le travailleur-consommateur, peu confiant en ses perspectives d'avenir, consomme de moins en moins, et est de moins en moins motivé au travail. Qu'importe nous disent en cœur le gouvernement et le MEDEF, la flexibilité est obligatoire a la santé de notre économie, le service public lui est dangereux!

Bon, bah vive les gros avions...
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