Apres le pont, l'avions !
Faut
dire qu'elle commence a lasser. Comme souvent depuis plusieurs années, les employés
de la poste et la SNCF se mettent en grève, eux même quelque peu désabusés,
comme s'il s'agissait d'une protestation symbolique mais, on le sait d'avance,
vaine. Il faut dire que si les services postaux se libéralisent, c'est qu'il
semble que cela soit inévitable: il s'agit de l'Europe, de l'avenir qui se présente,
de la libre concurrence... En tout cas, on peut dire que cela nous est présenté
comme tel: inéluctable, nécessaire même; le service publique n'est plus
d'actualité, il faut ouvrir les marchés. Bien sur cela va entraîner de lourdes
conséquences sociale: licenciements, fermeture a la chaînes des bureaux de
postes dans les régions trop paumé, celles que nos entrepreneurs désignent
comme insuffisamment rentables, et donc négligeable. Mais la rengaine de nos très
chers dirigeants économistes est bien connu: le salarié on s'en bas les
couilles, nous cherchons simplement a satisfaire le client. Comme si
finalement, il ne s'agissait pas des même personnes.
D'autre
part, Ernest Antoine Selliere, patron des patron (nom inconnus pour 20% des Français),
se lamente que le droit de grève soit accorder aux fonctionnaires, alors que
selon lui le rôle du service public se résume a servir les activité des
entreprises privés.
Enfin
bon, le service public proteste contre son agonie programmé, si ce n'est entamé,
mais il nous reste de beau avions... De même, le nombre de fonctionnaire est
sans cesse amputé (moins de profs alors que cela fait des années que tous réclame
moins d'élèves par classe...), le travail est sans cesse précarisé au nom de la
flexibilité, et ainsi, le travailleur-consommateur, peu confiant en ses
perspectives d'avenir, consomme de moins en moins, et est de moins en moins
motivé au travail. Qu'importe nous disent en cur le gouvernement et le MEDEF,
la flexibilité est obligatoire a la santé de notre économie, le service public
lui est dangereux!